Si vous souhaitez découvrir une région accueillante, proposant beaucoup d'activités différentes, visite de musées, de parcs, de zoo, plongées en bouteille ou apnée, marche, canyoning, pêche du bord ou en bateau, pêche au gros, spécialités locales dans une multitude de petits restaurants de plage, poisson frais tous les jours directement auprès des pécheurs, en logeant dans un cadre verdoyant avec une vue imprenable sur la mer, sur une propriété familiale calme et reposante, prendre l'apéritif dans la piscine ou bien au bar sous le carbet, manger quelques acras, un souskay de mangue verte ou un boudin créole, vous êtes à la bonne adresse.
 
 
 
 
Rayée de la carte par l'éruption volcanique la plus meurtrière à ce jour, Saint-Pierre n'a jamais recouvré sa puissance passée. Progressivement reconstruite et déblayée de ses cendres, l'ancienne capitale économique des Antilles Françaises est aujourd'hui une modeste commune de moins de 5000 habitants. La vie s'y écoule paisiblement au milieu de vestiges, témoins à la fois de la richesse disparue du "Petit Paris des Antilles", de la violence de la catastrophe et victime d'une malédiction qui l'empêche de retrouver sa puissance. 

 

 

 

 

 

 

C'est à Saint-Pierre que les premiers colons s'établissent en 1635. La ville va servir de point de départ à la conquête de l'île.  Le commerce du sucre de canne est florissant, celui du "Bois-d'Ebène" aussi. Son port franc attire navires et riches négociants de toutes les nations. L'escale est connue de toute la caraïbe pour sa joyeuse animation et ses festivités.

Rien dans le passé de la Pelée ne laissait présagerune éruption aussi dramatique.
Les quelques avertissements observés auparavant n'ont pas réussi à convaincre du danger les observateurs de l'époque.
Le 08 Mai 1902, la montagne explose pourtant, en quelques secondes, une nuée ardente rase toute traces de vies sur environ 60 km² et fait disparaitre 30000 personnes.
Aujourd'hui, Saint-Pierre montre aux visiteurs une volonté de ne pas prospérer malgré des promenades pleines de charme et d'émotion.
Les ruines des quartiers du centre et du fort avec les façades encore debout des maisons de commerce, l'escalier du théatre, l'église, la maison coloniale et la rue monte-au-ciel valent notamment le détour, mais l'état de ses rues, trottoirs et caniveaux ont de quoi en faire fuir plus d'un.
Si l'on rajoute là dessus l'abscence totale de parking digne de ce nom, tout ceci est bien dommage.

Avant l’éruption de la pelée, la vie de Saint-Pierre était animée principalement par le va-et-vient de navires marchands et de tourisme dans sa baie, aujourd’hui il faudrait faire le nécessaire pour que les bateaux puissent à nouveau venir mouiller devant Saint-Pierre, amener son flot de clients potentiels sans passer obligatoirement par Fort-de-France.




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